Le 8e concours-photos 2022 !

Puisque la vie reprend son cours, lançons-nous vite dans le 8e concours-photos de la SER !

Cette année, il se rallie au thème national des Journées du patrimoine, « le patrimoine durable », mais l’élargit avec une seconde notion : « le patrimoine à faire durer » !

Le thème est donc :

Patrimoines roubaisiens durable et à faire durer

A côté d’un riche patrimoine déjà restauré et réhabilité, considéré comme « durable » comme le sont par exemple la piscine devenue musée ou l’usine Delattre abritant l’ENPJJ, existe un autre patrimoine qui mériterait aussi d’être restauré et réhabilité : usines, façades, maisons, détails d’architecture comme vitraux, céramiques, balcons, poignées de porte, mascarons, etc.

L’ENPJJ est un magnifique exemple de patrimoine durable. © EG

Une maison qui serait magnifique, une fois restaurée ! © J.Ravier

 

Cette façade aussi mériterait d’être restaurée !© B. Catrice

 

 

 

   Un mascaron restauré alors que l’autre ne l’est pas. Quel est le plus beau ? ©EG

 

 

 

 

 

Ce vitrail magnifique de style Art déco n’attend que d’être réparé… ©EG

Photographiez donc l’une et/ou l’autre de ces deux facettes du patrimoine roubaisien et participez vite à notre 8e concours-photos !

Comment participer à notre concours-photos ?

La participation est totalement gratuite et ouverte à tous ceux et celles qui veulent mettre en valeur le patrimoine de notre ville : il suffit de photographier les lieux qui correspondent au thème développé ci-dessus et d’envoyer vos photos par mail à concoursphotosser@gmail.com à partir du 1er mai et avant le 31 août 2022.

Chaque participant peut envoyer jusqu’à 5 photos, en respectant bien le thème et en veillant à prendre des photos d’une définition d’un minimum de 1 Mo mais pas plus de 3 Mo. Les photos seront imprimées par nos soins sur PVC, au format A3 ou A4 (signalons que le soutien financier du cabinet notarial Duchange nous est précieux pour cette dépense) et exposées lors des Journées du Patrimoine des 17 et 18 septembre 2022 à la Pagode laotienne, 214 bd de Strasbourg.  Elles feront aussi l’objet d’un article dans le magazine Gens & Pierres de Roubaix. Le nom de leurs auteurs sera indiqué, mais aucune adresse ne sera révélée. Aucun droit d’auteur ne sera versé.

Le jury

Un jury, composé de membres de la Société d’Émulation de Roubaix,  déterminera les 3 meilleures photos.

Les critères de sélection seront :

  • l’originalité de la photo
  • le respect du thème (les photos hors thème ne seront pas imprimées)
  • la qualité du cliché (netteté, luminosité, angle de vue…)
  • l’identification possible de la ville de Roubaix

Et en plus : le Prix du Public

Par ailleurs, tous les visiteurs de l’exposition pourront voter pour leur photo préférée et l’auteur de la photo désignée par le public repartira, lui aussi, avec un prix.

… et le Prix des Juniors !

Ce concours-photos est ouvert à tous, sans limite d’âge ! Et en particulier aux jeunes de moins de 14 ans ! Un prix spécial sera décerné à la meilleure photo “junior”. Merci donc d’indiquer votre âge lors de l’envoi de vos photos si vous êtes dans cette tranche d’âge !

Les 5 gagnants recevront chacun des lots offerts par nos fidèles partenaires : Les Amis du Musée de la Piscine, Le Colisée, Camara photos, Le Furet du Nord et ÏDKids. D’une valeur de 30 à 60 euros, ces lots seront remis le dimanche 18 septembre aux gagnants s’ils sont présents à l’exposition. Ils ne seront pas envoyés par la poste.

L’exposition à la Pagode laotienne les 17 et 18 septembre 2022

C’est la Pagode laotienne, 214 bd de Strasbourg, qui nous accueille cette année.

Les photos retenues, respectant bien le thème développé  plus haut, y seront exposées et la visite pourra se faire le samedi après-midi 17 septembre de 13 à 18 h et le dimanche de 13 à 18 h, la remise des prix ayant lieu le dimanche vers 16 h.

Règlement complet sur simple demande à concoursphotosser@gmail.com

 

A vos appareils ! Bon amusement et bonnes balades dans Roubaix !

Le magazine n°31 est sorti !

 

 

Encore un magazine passionnant ! Outre une toute nouvelle rubrique sur « les objets qui racontent Roubaix » comme des clés, des médailles ou même des tricotins, vous découvrirez l’histoire extraordinaire d’une actrice méconnue qui a tourné et joué avec les plus grands, Tela Tchaï. Et bien d’autres sujets encore qui, comme toujours, révèlent toute la richesse de Roubaix !

Rendez-vous dans l’un de nos points de vente (voir rubrique « où trouver Gens & Pierres de Roubaix ») ou commandez-le sur ce site (voir rubrique « notre magazinothèque »).

Bonne lecture !

 

Les résultats du 7e concours-photos à l’ENPJJ

© EG

 

Le thème du concours-photos de cette année n’était pas évident, c’est vrai ! « Le patrimoine de demain », personne ne sait encore de quoi il sera fait. Et on a davantage l’habitude de regarder le patrimoine d’hier, c’est-à-dire celui issu de l’époque textile que celui qui se construit peu à peu depuis 1970… Les premières photos envoyées n’étaient donc pas exactement dans le thème… Alors des ajustements ont dû se faire avec les photographes…Continue reading

Enfin, le Concours-photos 2021

2020 ne nous avait pas permis de mener à bien notre concours-photos de l’année… Mais nous sommes au rendez-vous cette année avec un thème riche : 

Roubaix 1970-2020 :

le patrimoine de demain ?

Pourquoi ce thème ? 

Roubaix fête, en cette année 2021, le vingtième anniversaire de son label « Ville d’Art et d’Histoire ». 

Nous connaissons tous le patrimoine roubaisien issu des belles années de l’industrie textile : ses châteaux de l’industrie, ses maisons de maître, la Condition publique pour ne citer que quelques exemples qui font la fierté de notre ville. Ou encore toutes les merveilles construites au début du XXe siècle où explosent Art déco et Art nouveau…

Et si on levait les yeux sur des créations publiques plus récentes, nées à partir de 1970 et qui deviendront peut-être le patrimoine roubaisien de demain ?

A vous de les repérer (de les découvrir peut-être), de les photographier et de les proposer… à la postérité !

Il peut s’agir, bien sûr, de patrimoine bâti, mais aussi d’oeuvres d’art contemporaines, de décors ornementaux, d’aménagement de rues, de grafs… tout ce qui date de ces 50 dernières années, qui constitue le Roubaix d’aujourd’hui… et fera le Roubaix de demain !

Quelques exemples pour vous donner des idées…

Une fresque urbaine © Joël Ravier
Le rond-point du Chat Botté © Bernard Catrice
Le Discobolos © EG

En tout premier lieu… un petit coup de pouce ?

La crise sanitaire rend les sponsors très frileux… Et toutes nos recherches d’aide au financement de l’impression d’affichettes ou flyers de communication et des photos qui seront exposées lors des Journées du patrimoine n’ont pas abouti. 

Alors, nous nous permettons de nous tourner vers vous pour donner un petit coup de pouce à ce projet qui remporte chaque année beaucoup de succès. 

Vous trouverez donc ci-dessous un lien vers un « crowdfunding » , un financement participatif pour parler français ! 

https://fr.ulule.com/7e-concours-photos-roubaix-dans-les-yeux-/

D’avance merci de ce que vous ferez !

Et maintenant comment participer à notre concours-photos ?

La participation est totalement gratuite et ouverte à tous ceux et celles qui veulent mettre en valeur le patrimoine de notre ville : il suffit de photographier les lieux qui correspondent au thème développé ci-dessus et d’envoyer vos photos par mail à concoursphotosser@gmail.com à partir du 1er mai et avant le 31 août 2021.

Chaque participant peut envoyer jusqu’à 5 photos, en respectant bien le thème et veiller à prendre des photos d’une définition d’un minimum de 1 Mo mais pas plus de 3 Mo. Les photos seront imprimées par nos soins sur PVC, au format A3 ou A4, et exposées lors des Journées du Patrimoine de septembre … si les conditions sanitaires le permettent !. Croisons les doigts ! Elles feront aussi l’objet d’un article dans le magazine Gens & Pierres de Roubaix.

Le nom de leurs auteurs sera indiqué, mais aucune adresse ne sera révélée. Aucun droit d’auteur ne sera versé.

Le jury

Un jury, composé de membres de la Société d’Émulation de Roubaix, de l’association roubaisienne l’Œil photographique et de la Société Historique de Tourcoing et Pays de Ferrain, déterminera les 3 meilleures photos.

Les critères de sélection seront :

  • l’originalité de la photo
  • le respect du thème (les photos hors thème ne seront pas imprimées)
  • la qualité du cliché (netteté, luminosité, angle de vue…)
  • l’identification possible de la ville de Roubaix

 Les 3 auteurs sélectionnés recevront chacun un prix offert par nos partenaires, d’une valeur de 30 à 60 euros. Les prix seront remis le dimanche des Journées du patrimoine de septembre 2021 aux gagnants présents. Ils ne seront pas envoyés par la poste.

Règlement complet sur simple demande à concoursphotosser@gmail.com

Et en plus : le Prix du Public

Par ailleurs, tous les visiteurs de l’exposition pourront voter pour leur photo préférée et l’auteur de la photo désignée par le public repartira, lui aussi, avec un prix.

et le Prix des Juniors !

Ce concours-photos est ouvert à tous, sans limite d’âge ! Et en particulier aux jeunes de moins de 14 ans ! Un prix spécial sera décerné à la meilleure photo “junior”. Merci donc d’indiquer votre âge lors de l’envoi de vos photos si vous êtes dans cette tranche d’âge !

L’exposition à l’ENPJJ, les samedi 18 et dimanche 19 septembre 2021

C’est l’Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse, rue du curoir, qui nous accueille cette année. Un magnifique bâtiment qui entre parfaitement dans le thème du concours de cette année puisqu’il a été agrandi en 2008 d’une partie résolument moderne qui va probablement  faire partie du patrimoine de demain ! 

Les photos retenues, respectant bien le thème développé  plus haut, seront exposées et la visite pourra se faire le samedi après-midi 18 septembre de 14 à 17 h et le dimanche de 14 à 18 h, la remise des prix ayant lieu vers 16h. 

 

 

Roubaix, des lumières…

La première page du blog

A l’occasion du 2e confinement de novembre 2020, nous avons créé un second blog et fait appel à tous les photographes fidèles à la SER pour capter « les lumières du confinement ». Un thème choisi pour nous remonter le moral…

Résultat : près de 300 photos reçues de la part de 26 photographes… Et surtout, des vues de Roubaix illuminée ou ensoleillée absolument magnifiques !

Allez vite jeter un coup d’œil : http://leslumieresduconfinement.hubside.fr/

 

 

 

7e concours-photos « Roubaix dans les yeux »

Vous êtes nombreux à demander quand et si notre 7e concours-photos aura lieu en cette année 2020… Hélas ! Le coronavirus a contrarié notre organisation et nous n’aurons pas le temps matériel d’organiser ce concours pour arriver à une exposition aux (éventuelles !) Journées du Patrimoine…

Mais l’équipe du concours n’a pas renoncé pour autant à mettre notre ville en valeur !

Grâce à la complicité de plus de 30 photographes (33 exactement !), dont beaucoup de participants des concours-photos des années précédentes, nous nous sommes promenés (dans la limite des sorties autorisées, promis !) dans Roubaix et ses alentours pendant ces 8 semaines de confinement… Roubaix silencieuse, déserte, parcs, jardins, boutiques fermés, nature en plein épanouissement, mais aussi Roubaix souffrante ou Roubaix solidaire ou encore Roubaix qui garde un zeste d’humour. Et nous avons pu créer un blog de photos « un oeil sur le confinement » que vous pouvez aller visiter sur ce site dans cette même rubrique « activités » dans le chapitre « le blog du confinement ».

Nous avons reçu près de 400 photos ! Nous n’avons évidemment pas pu les mettre toutes sur le blog ! Parce que certaines se répétaient bien normalement, ou parce que toutes n’étaient pas exactement dans le thème mais s’émerveillaient plutôt et à juste titre de ce printemps flamboyant qui a embelli ces semaines confinées.

Peut-être pourrons-nous rendre hommage par la suite à ces photographes talentueux et curieux… ?

Bien sûr, nous pourrions continuer avec un « blog du déconfinement  » ! Les photos insolites ne manqueraient pas non plus… Mais nous espérons tous que la vie, le travail, les activités vont reprendre et ne nous laisseront plus le temps de nous promener… même virtuellement !

Bien entendu, un 7e concours-photos « bis » sera organisé en 2021 ! Soyez au rendez-vous !

En cadeau, un échantillon de photos du confinement… Allez vite voir dans le chapitre « le blog du confinement »

 

Les animaux reprennent possession du parc Barbieux. © Carole Deffrennes

 

 

Les parcs sont fermés. © Evelyne Giovannetti

 

Le canal est déserté…
© Luis Gonçalvès

 

Le métro n’est plus utile
© Béatrice Duponchel

 

Confinés, n’oubliez pas de faire du sport ! © Nicole Druant

 

 

 

Du Café à la Presse (du Parc)

A la fin du XIXe siècle, Le « Beau Jardin » prend forme… les Roubaisiens commencent à aller s’y promener en remontant doucement le boulevard de Paris. Le kiosque à musique, construit en 1881 (détruit aujourd’hui), remporte un tel succès qu’en 1883, on peut lire un rapport à l’administration municipale réclamant « l’acquisition de mille chaises ».* Mais la promenade donne soif !

Le Café du Parc CP Méd Rx

Il semble que l’idée d’installer un café à proximité du Parc ait germé dans la tête du Roubaisien Edouard Catteau qui, dès 1896, demande à la Ville de lui louer une parcelle de terrain lui appartenant, située « à l’entrée, côté droit du parc de Barbieux ». Il s’engage à y établir un « café-restaurant qui sera construit à ses frais suivant toutes les règles de l’art ». La Ville accepte avec quelques conditions : une durée de bail de dix années et, à l’expiration de la concession, l’immeuble deviendra gratuitement la propriété de la Ville qui en disposera comme elle voudra. De la construction de ce café, on ne trouve aucune trace… Mais en 1906, non seulement le bail a expiré, mais en plus, Edouard Catteau a cessé d’occuper cette maison depuis fin 1905… « La Ville a donc pu prendre possession plus tôt de la construction établie sur ce terrain et en faire le logement du jardinier-chef » peut-on lire dans les délibérations municipales de 1907. (En 1894, le Conseil municipal avait déjà décidé de construire un logement pour le chef-jardinier, « faisant front au Boulevard de Douai ». Les travaux furent adjugés en 1895 et terminés la même année mais est-ce à ce même emplacement ? ).

Hôtel particulier de Charles Georges Masurel CP Méd Rx

Parallèlement, on découvre qu’en 1897, un certain Jules Lerouge-Losfeld demande à la mairie l’autorisation de faire construire un café par l’architecte Louis Barbotin, sans doute sur les deux autres parcelles voisines. Il semble bien que ce soit, là, la véritable naissance du Café du Parc. A l’époque, Louis Barbotin a déjà construit l’Hospice Barbieux et construira la caserne des Pompiers avenue Gambetta en 1907. Dès 1900, on trouve donc trace de ce nouveau café au 116 bd de Paris dans les Ravet-Anceau. Il est face à l’hôtel particulier de Charles-Georges Masurel-Leclercq, construit par Dupire-Rozan dans les années 1890. Et les deux constructions qui encadrent le carrefour des boulevards de Paris et Cambrai sont réalisées dans un style cohérent. Puis en 1903, ce même Lerouge-Losfeld (que l’on trouve alors domicilié au 116 bd de Paris, c’est-à-dire au café même), demande le permis de construire un « chalet » au 118 bd de Paris.

La famille Vanhove à la terrasse du Café du Parc en 1947. Collection particulière.

Cependant en 1937, une demande de travaux sur le Café du Parc signale qu’ Amédée Haustrate en est le propriétaire… Il est, depuis 1920, le propriétaire du garage juste à côté, 70 bd de Cambrai… Bref, les propriétaires de ce café se sont donc succédé ! Ce nouveau café se prolonge vers l’avenue Jean Jaurès d’une véranda et d’une « terrasse » ombragée qui accueille les clients quand le temps le permet. Et le chalet sert de salle de concert où se produisent de nombreux artistes de tout style et parfois de grande célébrité, voire des vedettes parisiennes : chanteurs, musiciens, acrobates, humoristes… Maurice Chevalier y serait même venu ! Les spectacles se déroulent principalement les samedis, dimanches et lundis. C’est donc un café « chic » et de bonne renommée qui jouit d’une belle clientèle. Il ne semble pas faire d’ombre aux autres estaminets du Parc ni même au café « La Laiterie » qui sera construit en 1908.

Plusieurs cafetiers s’y succèdent : P. Verrièle, A. Sieuw, M. Castelain. En 1934, il est désormais référencé comme « Café du Parc », tenu par A. Jonckheere. En 1945, on le nomme aussi bien « Café du Parc » que « Café Duthilleul » du nom de son nouveau propriétaire. Ce Gaston Duthilleul a affirmé avoir employé plus d’une vingtaine de garçons dans son établissement ! C’est dire son succès… La Seconde Guerre mondiale mettra fin aux activités de cafés-concerts.

La fin d’un café… la naissance d’une Presse

Hélas, en 1957, le Conseil municipal envisage la création d’un café-restaurant dans le Parc (ce sera le futur Bol d’air) et décide la destruction du Café du Parc et la vente du terrain, en 1959, à La Compagnie française de Raffinage et à la SCI lilloise « Résidence Barbieux »… Le café sera démoli en février 1964…

Le café du Parc est démoli Photo NE

Les deux associés font appel à l’architecte de Lambersart Gustave Dumoulin qui n’obtient le permis de construire qu’en 1962 après un premier refus par la mairie de Roubaix en 1959. La société pétrolière, avec l’accord du Ministère des carburants, envisage donc d’installer une station-service : c’est l’emplacement idéal à cette sortie de Roubaix, vers la route de Lille.

Maquette de la station service. Doc AmRx

Mais il manque un peu de place : il faudrait adjoindre à l’ancien terrain du café les 205 mètres carrés mitoyens qui appartiennent à la Ville de Roubaix et font partie du Parc Barbieux même s’ils sont séparés par l’avenue (est-ce l’emplacement de la maison du jardinier-chef ?) ! Oui mais… se dresse là, depuis 1925, la statue du Commandant Bossut ! Qu’à cela ne tienne ! Avec l’accord de la famille Bossut, une entreprise parisienne la déménage en 1963 dans le Parc proprement dit, où elle est toujours. La station-service s’intègre dans un nouvel immeuble de 6 étages, qui, avec 24 appartements et 2 studios, est censé lutter contre la crise du logement à Roubaix. La station prend le nom de « station Relais du commandant Bossut ». A la base un autre commerce : et voilà la naissance de la Presse du Parc ! Elle sera inaugurée en août 1966 par sa propriétaire Mme Cattoire. Les logements ne seront, eux, terminés qu’en juin 1967.

Le début d’une longue histoire. ©NE

Son architecture, une fois encore, s’harmonise avec l’immeuble de standing en arrondi, bâti en 1951 par l’architecte-urbaniste roubaisien Porte, sur l’emplacement de la propriété Masurel-Leclercq sur le coin opposé.

Un carrefour bien dégagé qui reste parfaitement harmonieux… dans un autre style ! © EG

De la Presse du Parc à la Maison de la Presse

Après Mme Cattoire, c’est Madame Deveyer qui achète cette « Presse du Parc » et développe une clientèle assez bourgeoise, proposant en particulier beaucoup d’articles-cadeaux : très beaux stylos, maroquinerie, etc. La vente se fait derrière de grands comptoirs en bois à tiroirs : papeterie, tabac, librairie… bien séparés.

Et c’est là que les Groux entrent en scène : en 1995, Gérard Groux, responsable d’un dépôt de presse employant 60 porteurs de journaux à Carvin dans le Pas de Calais, envisage de s’offrir son propre point de vente. Il entend parler de la « Presse du Parc » qui est en vente mais… venir à Roubaix ? Il fait quand même « l’effort » et… s’y installe ! Tout est à faire pour se sentir chez soi dans cette presse dont il reprend les 3 vendeuses. Il a donc l’idée d’adopter le concept de franchise de la Maison de la Presse. Ce concept, nouveau à l’époque, qui n’accorde son enseigne qu’à une seule librairie par ville, propose une solution « clés en mains » très d’avant-garde. Tout est prévu : enseigne, linéaires, disposition du magasin, publicité, jusqu’au carrelage bleu qui couvre encore de nos jours le sol de la Presse du Parc. C’est la Maison de la Presse qui prend tous les travaux en charge. Et pendant 3 semaines, Gérard et Annie Groux installent le point de vente dans des bungalows sur le parking, avec l’accord des occupants de l’immeuble, bien sûr ! La nouvelle enseigne propose aux clients le libre-service alors que dans la boutique précédente, ils étaient servis. Le nom La Presse du Parc est cependant conservé car il a fait la réputation du magasin. En 2007, Gérard Groux prend sa retraite et c’est son fils, François, qui prend la relève avec sa sœur Stéphanie pendant quelques années.

Quand, en 2010, arrive Virginie… Responsable d’un magasin de mode de luxe à Rambouillet, elle a l’expérience de la présentation des produits dans une boutique, le merchandising comme on dit maintenant, et la fibre du contact avec la clientèle. François reconnaît très gentiment « que c’est grâce à elle que la Presse se développe tant ». 

Mais c’est un travail sans relâche : toute l’année, presque tous les jours, de 7h 30 à 19h, sans compter que, bien souvent après la fermeture, Virginie ou François assure encore des services aux alentours comme de livrer journaux ou tabac à domicile. Leur maître-mot est en effet « proximité avec la clientèle ». Et ce ne sont pas les idées et les initiatives qui leur manquent comme par exemple celle de réserver près de 2 500 Charlie Hebdo pour leur clientèle, lors de l’attentat de janvier 2015…

Point de rencontre des élèves de la Cité scolaire Baudelaire ou de nombreux autres établissements scolaires de Roubaix, et de clients roubaisiens fidèles, encore roubaisiens ou habitant désormais Bondues, Hem ou même Leers, la Presse du Parc est une figure emblématique de Roubaix… François et Virginie sont loin de se reposer sur leurs lauriers ! Bon courage à eux et merci pour leur accueil toujours chaleureux !

Virginie, François et Gérard Groux, la bonne équipe de la Presse du Parc. © EG

Evelyne Gronier-Renaut

 

* In « Ce joli parc doit vous rappeler de belles choses » Isabelle Baudelet

Merci à Philippe Waret et à Jean-Pierre Maerten des Ateliers mémoire pour leur aide, leurs documents, leurs informations. Merci aussi à toute l’équipe des Archives municipales qui m’a aidée dans mes recherches.

6e concours-photos : les résultats

Cette 6e édition de notre concours-photos, qui comme d’habitude « collait » au thème des Journées du Patrimoine, le divertissement, ne paraissait peut-être pas facile et pourtant nous avons reçu quand même 180 photos !…

Parce que les lieux et les occasions de divertissement à Roubaix, ils sont pléthores ! Tout l’été, dans tous les quartiers, il se passe quelque chose ! Il suffit de faire le tour des photos pour voir que de la Grand Place au Pile, en passant par le canal, le musée de La Piscine ou le Parc Barbieux… chaque quartier a son style !

Ce concours, vous le savez , a pour but de faire lever les yeux sur Roubaix… Pour se rendre compte que Roubaix, ce n’est pas si moche que cela, ce n’est pas la ville que les journalistes aiment décrire où même la SPA est laide et moche ! (dernier reportage à la télé !) Et je crois qu’une fois encore, ce concours y est parvenu !

180 photos donc, et 31 photographes… Cependant, nous n’avons retenu et imprimé que 110 photos… Pourquoi ? Parce que certaines photos envoyées ne respectaient absolument pas le thème du divertissement… Ou alors on n’y reconnaissait pas Roubaix… Ou alors la qualité était très insuffisante (au moins 800 ko). Ou encore certaines photos ont été envoyées en 2 ou 3 exemplaires qui ne variaient que d’un cadrage différent de 10 cm !

Si nous voulons continuer ce concours-photos dans le respect de la qualité et qu’il devienne de plus en plus qualitatif, tout en restant évidemment amateur, nous devons absolument appliquer ces critères.

Avant de donner les résultats et présenter certaines photos (nous ne pouvons malheureusement pas les mettre toutes sur ce site !), il faut remercier toute l’équipe du Colisée qui nous a accueillis très très gentiment dans ce lieu mythique ce dimanche 22 septembre 2019 malgré toutes les contraintes de sécurité que cette expo a engendrées en plus…

Les fidèles piliers de ce concours-photos, Joël Ravier, Bernard Catrice

et Evelyne Gronier

Et merci à Alain Guillemin qui nous a prêté ses panneaux sur les théâtres à Roubaix, « la ville aux 100 théâtres » (voir article sur ce site)

Et bien sûr, merci à nos fidèles partenaires : Le Colisée qui nous a offert de nombreuses places de spectacles, le Duplexe/UGC des places de cinéma, le magasin de photos Camara des tirages sur papier, l’Association l’œil photographique un agrandissement sur papier , les Amis du Musée de la Piscine des livres et des adhésions pour 2019-2020  et bien sûr une adhésion pour 2019 à la SER avec le dernier magazine édité et le prochain à venir … Les gagnants sont repartis gâtés et heureux…

Les 3 trois premiers prix  avaient été déterminés par notre fidèle jury composé de Jean-Michel Dewailly, Maÿlis jeanson, Jean-François Berghe de la Société Historique de Tourcoing, Joël Ravier et les deux Michel de l’Association L’œil photographique, Tanghe et Boucherie.

Le 3e prix

Il a été attribué à Daniel Toussaint, un Roubaisien expatrié en région parisienne qui revient régulièrement à Roubaix (au moins 2 à 3 fois par mois !) pour le plaisir, pour se balader, pour tirer des photos, pour aller au Musée de La Piscine, à l’exposition Adler par exemple…

 

 

Le 2e prix

est revenu à… une Lilloise ! « Oui, oui, personne n’est parfait » dit-elle elle-même ! Mais à travers sa photo de la fête du Pile, traitée avec beaucoup d’originalité en noir et blanc, Hélène Hoffmann a défendu la gaieté des quartiers de Roubaix.

 

 

And the winner is…

Pierre Six, un Roubaisien qui habite Tourcoing mais encore bien accro à Roubaix ! Et c’est bien la ville de Roubaix dans toute sa diversité que sa photo du carnaval au Pile a magnifiée !

 

 

Le coup de coeur du jury

La photo de Christoph Spannagel répondait tellement bien au titre du film de Desplechin que le jury n’a pas hésité à craquer pour cette prise de vue du feu d’artifice du 14 juillet : « Roubaix, des lumières »

 

 

Le prix du public

Et comme chaque année maintenant, le public s’est pris au jeu et a voté pour sa photo préférée.

 

Le public s’est amusé à voter pour sa photo préférée

Il faut savoir que la première élue par le public était celle de Daniel Toussaint, déjà élue 3e prix par le jury, et la seconde , celle du feu d’artifice de Christoph Spannagel. Public et jury sont donc bien en phase ! C’est donc celle de Carole Deffrennes qui a remporté la palme du public :  une petite fille s’y extasie devant « la boule » du Parc Barbieux.

 

 

 

Et un petit aperçu de quelques unes des photos reçues… 

Merci à tous, même à ceux que nous n’avons pas la place de faire figurer dans ce site et… à l’année prochaine !

© Benoît Gabriels

 

© Béatrice Duponchel

© JP De Ruyver

 

 

 

© Brigitte Bastin

© Jehan Peter Strubbe

© Malbrel

© Melanie Belot

© Nicole Druant

© Suzanne Bohlmeijer

© Sylvie Malfatto

© Anne-Marie-Tordeux

© Didier Bonnel

 

© Valerie di Meglio

Notre magazinothèque

Le magazine Gens & Pierres de Roubaix est édité deux fois par an depuis 2006. Certains numéros sont épuisés mais il est toujours possible d’obtenir un ou plusieurs autres numéros si un sujet vous intéresse ou si vous voulez compléter votre collection. Il suffit de nous le demander !

Nous avons le plaisir de vous proposer un tarif préférentiel : un magazine = 6 euros, 10 euros pour deux magazines, et 4 euros chaque magazine à partir de trois. A cela il faut ajouter 4 euros pour l’envoi d’1 magazine, 6 euros pour 2 et 7,25 euros au delà (tarifs postaux 2023). Adressez votre commande à : SER, 26 rue du Château, 59100 ROUBAIX en indiquant votre nom, votre adresse postale, votre mail et en joignant votre chèque. Nous ferons le nécessaire dès réception. Pour notre organisation, merci aussi d’ajouter « commande via le site » . Merci !

Coupon à renvoyer