n°32 Mai-Octobre 2022

N°32

Éditorial par Gilles Maury p 5

Vers un 8e concours-photos par le comité d’organisation p 6

Hommage à Annette Delmasure par Bernard Catrice p 7

Paul Vanriet, l’imagier des nuages par Arlette Chaumorcel p 8

Paul Vanriet et le groupe de Roubaix par Germain Hirselj p 12

Jean-Pierre Delannoy, l’art et la lumière par Caroline Baillart-Gronier p 14

Un bien beau bassin, 90 ans de la piscine, témoignages et documents inédits p 22

Morceaux choisis par Bernard Catrice et Evelyne Gronier-Renaut p 25

Premiers bains par Philippe Waret p 34

Anniversaire du swimming-club par Bernard Catrice p 40

Du luxe pour tous par Gilles Maury p 44

Logement social : « les maisons tombolas » par Philippe Waret p 54

Fernande, une vie donnée par Anne-Thérèse Dhelft p 58

Nouvelle bibliographie roubaisienne par Pierre Leman p 61

N°27 Octobre 2019

n°27

Éditorial : Des patrimoines par Gilles MAURY page 5

6éme édition de notre concours-photos.

Roubaix, des lumières celles de la fête et du plaisir de vivre par Evelyne GRONIER-RENAUT page 6

Rémy Cogghe à l’honneur à Denain par Germain HIRSELJ page 7

Le peintre roubaisien Abel Leblanc nous a quittés par Germain HIRSELJ page 8

Abel Leblanc et Bernard Schaeffer par Evelyne GRONIER-RENAUT page 11

Abel Leblanc, enseignant souvenirs et hommage d’un ancien élève par Pierre LEMAN page 11

Une nécropole dans la plaine de Beaumont ? Par Bernard CATRICE page 12

Dossier patrimoine(s).

Variétés des notions et des approches par Gilles MAURY page 16

C’est une maison verte …par Gilles MAURY page 16

La Bacchante couronnée de Jef Lambeaux refait surface par Germain HIRSELJ page 30

Autour de Saint-Joseph une « cité » néogothique par Xavier LEPOUTRE page 32

De la Barque d’or … au Speed Kebab par Evelyne GRONIER-RENAUT page 40

La C.A.F. de Roubaix une architecture du compromis par Gauthier VANOVERSCHELDE page 44

Petit lycée deviendra grand: le lycée de Roubaix de 1913 à 1956 par Pierre LEMAN – Marie-Pierre Sampson page 52

L’industrie textile sous la Monarchie de juillet (1830 – 1848) par Pierre KETELS page 60

Le centenaire de la Société d’Emulation de Roubaix par Philippe WARET page 64

Grande guerre épisode 11 – Jean-François DEVOOGHT par Anne-Térèse DHELFT-THAON page 66

n° 23 Novembre-Avril 2017-2018

n°23

Éditorial Gilles Maury p 5

Les mystères de Roubaix

12 volumes, 12 quartiers, 12 intrigues par Philippe Waret p 6

Propos recueilles par Josiane Deroubaix

Roubaix, la ville aux mille Cheminées demain,

par Evelyne Gronier p 7

Nouveau concours spécial 150 ans !

Autour des mots, autour du Parc par Evelyne Gronier. p 8 et 9

Enquête Vitraux

par Josiane Deroubaix, Evelyne Gronier-Renaut et Gilles Maury. p 12

Des œuvres de Corneille Theunissen.

Redécouvertes, par Catherine Limousin. P 14

Variations ART DECO

par Gilles Maury p. 22

Une étonnante adaptation d’une merveille de l’exposition de 1925 p 28

La petite sœur de la villa Cavrois. P 34 Par Gilles Maury

L’œuvre de Maxime Real del Sarte à Roubaix, par Pierre Leman. p 38

Quand la « Feuilleraie » devient « La Mairie de Hem » par Bernard Catrice. p 44

Grande Guerre / épisode 7.

Un portrait du Commandant Bossut par Anne-Thérèse Dhelft-Thaon. p 54

Eugène Motte, par Philippe Waret. p 56

n°21 Novembre 2016 – Avril 2017

n°21

Éditorial par Gilles Maury, p.3

Actualité

Roubaix, en plein dans les yeux ! par Evelyne Gronier-Renaut, p.6

L’estaminet « à la planche trouée » par Germain Hirselj, p.10

Histoire

Voyage de noces en Algérie par Gilles Maury, p.14

De l’hôpital Sainte-Élisabeth au premier hôtel de ville par Xavier Lepoutre, p.18

Panthéon roubaisien

Jean et Pierre… Catrice, humbles résistants par Bernard Catrice, p.23

Dossier

A la recherche de l’Art Nouveau, dossier préparé par Gilles Maury, avec l’aide de Xavier Lepoutre et Germain Hirselj, p.30

Saga des maisons de Maîtres, chapitre 1

63, rue de l’Industrie par Evelyne Gronier-Renaut, p.50

Grande Guerre, épisode 5

Journaux de guerre inédits, présentés par Gilles Maury, p.62

Jean Lebas «jusqu’au bout» par Philippe Waret, p.64

Abonnement, adhésion, anciens numéros p.67

n°12 Avril-Octobre 2012

n°12

Éditorial par Bernard Schaeffer & Gilles Maury p. 5

Peinture

Bolek Budzyn , Modern Primitif par Germain Hirselj p. 6

Exposition

L’immigration italienne, « un aller simple ». Coordonné par Marie et Thomas Chuffart-Polito p. 10

Dossier

Roubaix, la ville aux mille vitraux (2e partie) par Maÿlis Jeanson et Evelyne Gronier-Renaut p. 20

1911, la visite se termine

Objets et documents inédits par Gilles Maury p. 34

Histoire

L’hôtel de ville provisoire, 1909-1911 par Philippe Waret p. 38

Le sort des Tsiganes de France et de Belgique (2e partie) par Monique Heddebaut p.40

Mémoire commerciale

La guerre des machines à laver par Philippe Waret p. 46

Abonnement, adhésion, anciens numéros p. 48

n°9 Sommaire Octobre 2010

n°9

Éditorial par Bernard Schaeffer et Gilles Maury, p.5

Évènement Le centenaire Eugène Leroy par Germain Hirselj p.6

Dossier/spécial textile 2

ENSAIT, un enseignement pionnier (2eme partie) par Achille Marel p.12

L’amour du beau : le passé et l’avenir des Broderies Dervaux par Evelyne Grenier-Renaut p.18

Hommage René Jacob, de l’ombre à la lumière par Alain Delsalle p.30

Patrimoine et reconversion De l’usine Delattre au CNE-PJJ par Xavier Lepoutre p.35

Art contemporain Le Discobolos de Wim Devoye par Germain Hirselj p.40

Histoire

Cinq siècles de congrégations religieuses (dernière partie) par Xavier Lepoutre p.42

1954, Coupe du monde de football et télévision par Philippe Waret p.48

Abonnement, adhésion, anciens numéros p.50

n°8 Sommaire mars 2010

n°8

Éditorial par Bernard Schaeffer et Gilles Maury, p.5

Publication Rémi Cogghe, un nouveau regard par Germain Hirselj p.6

Histoire

Cinq siècles de congrégations religieuses (4eme partie) par Xavier Lepoutre p.9

Jeanne d’Arc, porte étendard publicitaire par Philippe Waret p.16

Dossier

L’ENSAIT, un enseignement pionnier (1ere partie) par Achille Marel p.18

Lemaire, l’enfant chéri de trois générations d’hommes par Evelyne Grenier-Renaut p.30

Une idylle, unique roman de Gustave Nadaud par Jean Jessus p.33

Roubaix et les muses Eugène Dodeigne et son Peuple de pierre par Germain Hirselj p.38

Patrimoine disparu Les halles centrales par Xavier Lepoutre p.43

Abonnement, adhésion, anciens numéros p.46

Courrier des lecteurs p50

Sommaire n°4 Octobre 2007

N°4

Germaine Lantoine Neveux

par

René Pierre BUFFIN

page

4

Editorial

par

Bernard SCHAEFFER

page

5

Roubaix à travers les âges II

par

Gaston MOTTE

page

7

Les monuments historiques § Roubaix

par

Laurence MOURETTE

page

11

Roubaix et les monuments historique, protection et classement

par

Pierre LEMAN

page

12

L’église Saint Joseph

par

Laurence MOURETTE

page

15

Roubaix et la musique

par

Philippe WARET

page

16

50 ans de textile roubaisien à travers sa publicité

par

Stéphane MATHON

page

17

André Missant

par

Florent VANDEMORTERE

page

30

La muse de Nadaud – Ses présidents

par

Jean JESSUS

page

32

Le jour où les tramways ont disparu de Roubaix

par

Philippe WARET

page

33

Maxence Van der Meersch et les étrangers

par

Michel DAVID

page

35

Le drame de l’église St Michel

par

Gens § Pierres de Roubaix

page

37

La société des artistes roubaisiens

par

Alain DELSALLE

page

38

Roubaix …. au féminin pluriel

par

Bernard SCHAEFFER

page

39

Chronique littéraire

par

Bernard LEMAN

page

42

Roubaix la fierté retrouvée, Le secret des Mulliez,

Histoire de la libération de Roubaix et Tourcoing

 

Sommaire n°1 Janvier 2006

Éditorial : Pourquoi un magazine d’Histoire de Roubaix par Bernard Schaeffer page 5

La Société d’Emulation de Roubaix par Bernard Schaeffer page 7

Le Panthéon Roubaisien : Albert Bouvy et Henri Selosse par les Veilleurs de la SER page 9

Roubaix l’immigrée : Patakoko, Pitche Flamin et le Roi Makoko par Alain Guillemin page 10-11

Historique de l’hôpital Napoléon par le Docteur Xavier Lepoutre pages 12-13

Mais qui sont donc les spectateurs du combat de coqs de Rémy COGGHE ? Par Dominique Vallin-Piteux pages 14-15

Thème une ferme, un quartier : pages 17 à 28

(par Francine Declercq, Bernard Schaeffer, Laurence Mourette, Xavier Lepoutre, Assia Messaoudi, Philippe Rammaert))

Le Tilleul et Courcelles, Le Petit Beaumont, Le Fontenoy, La Grand Vigne, La Bourde, Barbieux Les Huchons, Le Quartier du Trichon, Les Trois Ponts, le Nouveau Roubaix

Association des Compagnons de l’église Saint Joseph de Roubaix par Laurence Mourette page 29

La visite de Jules Verne à Roubaix par Philippe Waret pages 30-31

Gustave Nadaud, notre chansonnier poète par Jean Jessus pages 32-33

Nos cafés guérisseurs par Bernard Schaeffer pages 34-35

Chronique littéraire :

les territoires de la laine de Jean Claude Daumas, 16 rue d’Avelghem de Xavier Houssin, par Bernard Leman pages 36-37

Les armoiries de Roubaix par Thierry Delattre pages 38-39-40

Les conditionnements

C’est le 11 août 1857 que le Conseil municipal de Roubaix vote la création d’une Condition publique des soies et laines, dont les statuts sont approuvés par Décret impérial du 31 août 1858.

Le but du « conditionnement » consiste à calculer le taux d’humidité de la laine brute afin de déterminer le poids réputé « loyal et marchand » à facturer, le taux légal étant de 18,25 %. En fonction de ce taux, la facture est revue soit à la baisse, soit à la hausse. En d’autres termes, cela permet de ne pas payer de l’eau au prix de la laine ! Pour cela, un échantillon de la laine à tester est desséché à 110° pour obtenir une masse anhydre, cet échantillon est ensuite repesé, ce qui permet de déterminer « le taux de reprise ».

La ville installe donc ce Conditionnement dans une maison de la rue du Château. En raison de l’augmentation des quantités de laines à traiter, cet établissement se révèle très vite exiguë et dès 1862, le Conseil municipal envisage la construction d’un autre Conditionnement.

Cependant, en 1865 puis en 1876, des travaux d’extension y sont réalisés. Il faut attendre la séance du 7 février 1879 du Conseil municipal pour qu’une commission soit créée afin de rechercher un terrain. Elle choisit un terrain appartenant à la famille Wibaux compris entre la rue du Fontenoy et la rue Stephenson en raison de la proximité des voies de chemin de fer qui permettent de raccorder l’établissement. Une partie de la rue Stephenson est déclassée afin de constituer une parcelle assez vaste pour accueillir à la fois le Conditionnement et les Magasins généraux.

Déjà en 1889 il a trop d’embouteillages !

C’est l’architecte en chef des services des bâtiments, M. Richez, qui établit les plans de ce nouveau Conditionnement. Le total des travaux est chiffré à 370.000 francs. Sur le boulevard d’Halluin, le bâtiment de façade reçoit de part et d’autre d’un passage couvert : à gauche le logement du directeur et à droite le logement du concierge, l’infirmerie, un petit magasin, un atelier de réparation. Derrière est construit un bâtiment central qui abrite, entre autres, huit groupes de six appareils de dessiccation. Cet édifice est construit à partir de la fin de l’année 1880 et ouvert en 1882.

La condition publique du boulevard d’Halluin Méd Rx

Mais de nouveau, dès 1889, ces nouvelles installations se révèlent insuffisantes, il leur est aussi reproché d’être excentrées et, de plus, la proximité du passage à niveau provoque des embouteillages.

C’est pourquoi en 1893, le Conseil municipal projette la construction d’une « succursale ». En raison de l’opposition des Magasins généraux ce sera la Chambre de Commerce qui fera construire ce nouveau Conditionnement après qu’elle ne soit autorisée par un décret du 27 Octobre 1899.

Le conditionnement de la Chambre de Commerce Méd Rx

Ce nouveau Conditionnement est bâti sur une parcelle de 9.511 m² appartenant à M. Alfred Motte. Elle est située entre la rue Monge, la place Faidherbe et le boulevard de Beaurepaire. C’est l’architecte Albert Bouvy (1857-1938) qui est chargé de l’édification, l’entrepreneur étant M. Pennel.

L’architecte dresse les plans d’un édifice aux dimensions impressionnantes : la façade mesure 244 mètres de long sur une hauteur de 10 mètres. A l’intérieur, nous trouvons deux immenses magasins de 2.600 m² l’un, et de 2.500 m² l’autre. Ils sont séparés par un vaste passage de 12 mètres de largeur en forme de U qui évoque une véritable rue couverte. Il existe un sens de circulation pour les camions, l’entrée se situant place Faidherbe et la sortie boulevard Beaurepaire.

Le bureau du Directeur compte 33 pièces…

A droite de l’entrée, se trouvent les bureaux du Directeur et des employés ainsi que la salle des étuves qui mesure 370 m² de superficie. Au premier étage, le bureau du Directeur ne compte pas moins de 33 pièces ! Et cet appartement possède un jardin suspendu situé au-dessus de la pièce d’encaissage. Le bâtiment est construit en béton armé système Hennebique.

Le toit en terrasse repose sur des piliers métalliques. Ce toit est recouvert de 4 couches de papier goudronné avec 10 cm de gravier. Au fil des ans, de la poussière s’y est déposée si bien que les herbes folles y ont poussé lui donnant l’aspect d’une vaste prairie.

Les façades sont constituées de travées répétitives coiffées d’arcs en plein cintre. L’architecte a utilisé la polychromie des briques vernissées, chaque pilastre séparant les travées est orné en son milieu d’un cabochon de lave émaillée représentant un motif floral. Le soubassement est en pierre de Soignies. Les portes d’entrée et de sortie aux dimensions monumentales (5 mètres de large) sont agrémentées d’arcs en plein cintre en fer forgé. Deux têtes de bélier encadrent l’entrée rappelant symboliquement le travail de la laine. Les murs intérieurs reçoivent aussi une décoration soignée. Le 23 avril 1909, le Conseil municipal décide de fusionner l’établissement du boulevard d’Halluin et sa « succursale » de la place Faidherbe sous l’unique direction de la Chambre de Commerce.

Le Conditionnement fonctionnera jusqu’en 1972

L’activité du Conditionnement est intense, il compte parmi les premiers de France. En 1922, 30.076 tonnes de laine peignée sont vérifiées place Faidherbe. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’occupant allemand entrepose dans le hall de gauche du matériel militaire : canons, matériel de sondage, projecteurs… En 1944, les Allemands essaient de faire sauter le hall mais les dégâts seront minimes. Puis ce sont les Anglais qui utiliseront le Conditionnement. L’établissement fonctionnera jusqu’en 1972, date à laquelle, il se repliera vers les locaux du boulevard d’Halluin avant de partir sur Tourcoing puis sur Lille.

Le bâtiment est vendu à l’entreprise de transport Valcke. D’autres sociétés occuperont aussi les locaux : les meubles Coucke, la société SMIT… Entre 1996 et 1998, le Conditionnement sert de lieu de stockage pour les laines à tricoter Phildar. En 1998, en raison de la grande qualité de son architecture, le Conditionnement est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

La ville le destine à devenir un haut lieu de la vie culturelle roubaisienne avec une halle de 3 000 places et une salle plus petite de 200 places assises.

 

D’après les renseignements de Monsieur BOUDAILLIEZ

Dernier Directeur du Conditionnement de Roubaix